Dans un monde en constante évolution, où l’orientation professionnelle et le développement des compétences sont devenus des enjeux cruciaux, de nombreux organismes proposent des bilans de compétences. Cependant, il est essentiel de rester vigilant face à ceux qui, sous couvert de professionnalisme, ne disposent pas des qualifications nécessaires pour mener à bien cette mission.
Qu’est-ce qu’un bilan de compétences ?
Le bilan de compétences est un processus d’évaluation qui permet à une personne d’analyser ses compétences, ses aptitudes et ses motivations, dans le but d’élaborer un projet professionnel.
Encadré par des professionnels qualifiés, un bilan de compétences est un outil précieux pour ceux qui souhaitent faire le point sur leur carrière, se reconvertir ou simplement mieux se connaître sur le plan professionnel.
Les dangers du charlatanisme
Malheureusement, le secteur des bilans de compétences attire, comme dans d’autres domaines, aussi son lot de charlatans. Certains organismes, peu scrupuleux, proposent des services sans avoir les compétences requises, entraînant des conséquences potentiellement désastreuses pour les usagers. Aussi, il faut dire que le coût est un autre facteur sur lequel veiller !
Un manque de qualification : De nombreux organismes ne sont pas accrédités ou ne disposent pas de formateurs certifiés. Cela signifie que les conseils prodigués peuvent être non seulement inappropriés, mais aussi nuisibles à l’évolution professionnelle de l’individu. Nous pensons qu’il faille, comme pour un psychologue ou un psychiatre, demander aux formateurs prodiguant des bilans de compétences dans quelles universités ont-ils étudié. Si la réponse est « l’école primaire des grottes, ou je possède un diplôme important « Le FSEA1 », alors, il vaut mieux discuter de vos problématiques professionnelles avec l’estimable concierge de votre immeuble ou encore avec l’aide jardinier de votre patron.
Des méthodes douteuses : Certains charlatans utilisent des approches simplistes ou non fondées, basées sur des tests de personnalité peu fiables ou des questionnaires standardisés qui ne tiennent pas compte de la singularité de chaque parcours. Inutile de vous dire que ces fameux tests sont extraits de magazine tels que « Madame Figaro » ou « Elle décoration » qui, soit dit en passant, offrent des tests parfois de grand intérêt.
Un coût élevé pour un service de mauvaise qualité : Les bilans de compétences peuvent représenter un investissement financier conséquent. En choisissant un organisme peu sérieux, les usagers risquent de dépenser de l’argent pour un service qui ne répond pas à leurs attentes, voire qui les induit en erreur. Lorsque nous apprenons qu’à Genève il est exigé 6’000.—CHF pour réaliser un bilan de compétence, on se demande bien si le professionnelle en question ne viendrait pas expressément du Massachusetts Institute of Technology « MIT ».
Des promesses exagérées : Il faut dire aussi que certains organismes, pour attirer les clients, n’hésitent pas à faire des promesses irréalistes quant aux résultats des bilans de compétences, créant ainsi de fausses attentes. Nous avons lu dernièrement qu’un particulier annonçais fièrement « Nous vous assurons un travail bien rémunéré après votre passage chez nous ! ». Probablement, l’annonceur voulait dire « « Nous nous assurons un travail bien rémunéré après votre passage chez nous ! ».
Comment éviter les pièges ?
Pour se prémunir contre les organismes peu scrupuleux, voici quelques conseils pratiques :
- Vérifiez les accréditations : Assurez-vous que l’organisme est reconnu et que les consultants disposent des qualifications nécessaires pour réaliser des bilans de compétences.
- Renseignez-vous sur les avis : Consultez les retours d’expérience d’anciens clients. Les témoignages peuvent fournir des indications précieuses sur la qualité du service proposé.
- Posez des questions : N’hésitez pas à interroger les consultants sur leur méthodologie, leurs outils et leur expérience. Un professionnel compétent sera en mesure de vous fournir des réponses claires et précises.
- Méfiez-vous des promesses : Si un organisme vous promet des résultats miraculeux, il est préférable de passer votre chemin. Un bilan de compétences sérieux ne peut garantir un emploi ou une reconversion réussie ; il s’agit d’un outil d’évaluation et d’orientation.
- Des certifications reconnues : une certification bien connue en Suisse est « eduQua » ou « ISO ». demandez à vos interlocuteurs s’ils possèdent de telles certifications car elles sont un gage de compétence.
Conclusion
Le bilan de compétences est un moment clé dans la vie professionnelle d’un individu. Pour en tirer pleinement parti, il est impératif de choisir un organisme sérieux et compétent. En restant vigilant et en faisant preuve de discernement, vous pourrez éviter les pièges du charlatanisme et bénéficier d’un accompagnement de qualité pour construire votre avenir professionnel.
A l’Atelier de bilans de compétences la personne qui réalise des accompagnement de qualité depuis plus d’un quart de siècle possède :
- Un Master en formation des adultes obtenu à l’Université de Genève
- Un Master avancé en analyse du travail obtenu à l’Université de Genève
- Un Certificat de formateur des adultes obtenu à l’Université de Genève
En outre, cette personne a obtenu
- une attestation de l’OFPC en tant qu’expert aux examens de CFC employé de commerce
- une attestation de maître d’apprentissage
- un certificat de l’OFPC attestant des qualités d’expert pour l’observation comportementale
Définitivement, elle a suivi des dizaines de séminaires en management, formation, développement de la personne et ce dans de prestigieuses organisations genevoises
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